Article de Dimitri A.

Maladie de Lapeyronie

Mis à jour le 9 février 2024.

Structure du pénis
La maladie de Lapeyronie a été découverte et décrite pour la première fois dans un livre de médecine en 1857 par Guilio Cesare Aranzi.

Cependant, ce n’est qu’en 1743 que Françoise de La Peyronie décrit le cas de 3 hommes présentant des plaques durcies au niveau des corps caverneux ainsi qu’une déviation importante du pénis et des érections pouvant parfois être douloureuses.

Maladie de Lapeyronie, qu’est-ce que c’est?

Bien que les causes en soient parfois difficiles à cerner, il semblerait que la maladie de Lapeyronie soit due à:

-une prédisposition au niveau immunologique, alors que cette maladie est souvent associée à d’autres problèmes de fibroses (maladie de Dupuytren, Ledderhose), le diabète ou l’hypertension artérielle;

-un stress soudain provoquant une fibrose par oxydation interne.

Cette maladie se présente sous forme de plaques “dures” au niveau du pénis empêchant d’obtenir des érections droites.

Elle atteint principalement les hommes de 30 ans ou plus mais certains cas ont été diagnostiqués bien avant cet âge là. Il faut également savoir qu’en Europe, cette maladie peut toucher jusqu’à 3% de la population des hommes alors qu’on a aucun cas recensé pour les ethnies africaines ou asiatiques.

La maladie de Lapeyronie serait donc un problème uniquement caucasien.

Traitement de la maladie de Lapeyronie

Malheureusement, il n’existe qu’un nombre limité de traitements qui aient fait leur preuve pour soigner cette maladie ou du moins permettre à l’homme de redresser son pénis lors d’une érection et ainsi pouvoir reprendre une activité sexuelle normale.

Parmi les méthodes qui ne sont pas efficaces, on retrouve par exemple la prise de vitamines E ou les injections locales, dont les résultats n’ont jamais convaincu en tests cliniques.

Reste alors 2 méthodes qui ont fait leurs preuves:

-la chirurgie du pénis;

-l’extenseur de pénis.

Pour ce qui est de la chirurgie du pénis, les seules méthodes effectives sont l’intervention de Nesbit et la mise en place d’une prothèse pénienne.

L’intervention de Nesbit consiste en un redressement angulaire du pénis, permettant de résorber une partie de la déviation (en fonction du patient et de l’angle de courbure) ayant pour conséquence un rétrécissement du pénis de l’ordre de 3 à 4 centimètres.

La pose de la prothèse pénienne est bien évidemment un choix de dernier recours et se doit d’être bien réfléchit.

Finalement, les extenseurs de pénis aident également à résorber le problème de déviation induit par la maladie de Lapeyronie.

En “obligeant” le pénis a se tenir de manière verticale pendant plusieurs heures par jour à raison de plusieurs mois, la déviance est peu à peut modifiée, pour retrouver un pénis bien droit en érection et généralement plus long, de par le travail “normal” de l’extenseur.

L’utilisation de l’extenseur de pénis serait donc, à ce jour, le choix le plus naturel mais aussi le plus efficace pour le traitement de la maladie de Lapeyronie.