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Le konjac est une plante vivace originaire des forêts tropicales et subtropicales de l’Asie du Sud-Est. On le trouve abondamment au Vietnam, en Chine, en Indonésie, en Corée du Sud et au Japon.
Connu en Occident sous son nom japonais de konnyaku, le konjac est utilisé en cuisine, pour ses propriétés gélifiantes.
Il est également considéré comme un phytomédicament pouvant lutter contre l’obésité et le surpoids.
Le konjac est une plante vivace qui pousse à partir d’un rhizome tubéreux de forme sphérique, pouvant atteindre un poids de 3 à 4 kg et un diamètre de 25 cm.
La plante n’a qu’une seule feuille, qui peut atteindre 1,3 m de hauteur, et ses fleurs sont soit mâles, soit femelles, et de couleurs marron ou roses. Elles poussent sur une inflorescence en forme d’épi pouvant mesurer 55 cm de haut, et entourées d’une membrane de couleur violette.
Les chinois sont les premiers à étudier et utiliser le konjac pour ses vertus thérapeutiques.
Il servait de traitement pendant plus de 2000 ans contre les tumeurs, l’asthme, la toux, les douleurs pulmonaires ou les problèmes de peau.
Il est également largement plébiscité, en usage populaire, comme détoxifiant de l’organisme.
Ce n’est que récemment que cette plante a suscité un intérêt pour sa haute teneur en fibres, et son potentiel dans le traitement de l’obésité et le surpoids.
Le konjac n’a pas véritablement de principe actif à proprement parler. C’est en réalité sa teneur exceptionnelle en fibres qui agit dans l’organisme.
Ces fibres glucomannanes ont une faculté d’absorption d’eau exceptionnelle, et leur volume d’origine peut se multiplier jusqu’à 100 fois après absorption de l’eau présente dans l’estomac.
Ces fibres sont à l’origine d’une sensation de satiété qui entraîne une réduction de la quantité de nourriture, et donc de calories, ingérée.
Les fibres glucomannanes ont également un effet laxatif léger qui favorise l’élimination des toxines, mais aussi des graisses, par les voies naturelles.
Le konjac favorise également la régulation de la glycémie et du cholestérol.
Enfin, il a une activité pré biotique dans l’intestin.
Le konjac est une plante également riche en nutriments essentiels : calcium, potassium, sodium, phosphore, zinc, vitamine A, E, D, B1, B2, B6, B12, C, niacine etc…
Il est recommandé de prendre le konjac sous forme de gélules, afin que la substance se dissolve uniquement une fois arrivée dans l’estomac.
Pour faciliter sa descente dans le tube digestif, il est conseillé de boire au minimum 200 ml de liquide avec chaque pilule.
Le dosage préconisé est de 1 gramme à prendre 1 heure avant chaque repas.
La dose maximale permise est de 4 grammes à ne pas dépasser!
La prise sous forme de gélule est fortement recommandée, afin d’éviter que le konjac n’augmente de volume avant d’avoir atteint l’estomac.
Des bonbons en gelée ont été interdits par la FDA aux États-Unis à cause de plusieurs incidents d’étouffement enregistrés.
Les conditionnements autorisés depuis sont les capsules, la poudre ou gélules.
Sous forme de poudre, le mélange avec l’eau doit être bien agité pour éviter que la solution ne se gélifie.
La quantité d’eau qui accompagne la prise de ces gélules est très importante, il suffit pour cela de savoir que plusieurs instances sanitaires ont obligé les fabricants de produits à base du konjac de mentionner clairement sur leurs produits les risques d’étouffement possibles si le produit n’est pas pris avec une quantité suffisante d’eau!
Certaines instances officielles de santé préconisent de prendre tout produit à base de glucomannane, que ce soit capsule ou poudre, avec un grand verre d’eau et déconseillent sa prise tardive en fin de journée.
Le Konjac, en dehors de sa haute teneur en fibres, ne contient pas de vitamines ni de minéraux.
En 2001, en Californie, des cas d’étouffement ont été rapportés suite à l’ingestion de konjac sous forme de bonbons.
Cet ingrédient peut en effet se bloquer au niveau de la gorge ou de l’intestin, et provoquer des obstructions potentiellement dangereuses.
Heureusement, sous cette forme, il a été interdit dans plusieurs pays, c’est le cas des États-Unis, du Canada, l’Union Européenne et l’Australie, ce qui ne l’empêche pas d’être encore en vente dans d’autres pays surtout en Asie.
Il est conseillé, comme nous l’avons mentionné plus haut, de l’utiliser sous forme de gélules, et avec une grande quantité d’eau.
Plus léger mais cependant très incommodant, le konjac peut provoquer des diarrhées, des flatulences ou des selles molles.
Dans ce cas, réduisez la dose jusqu’à disparition des symptômes. Si ceux-ci persistent, il est conseillé de stopper la prise, et de consulter un médecin.
L’action du Konjac peut être dynamisée en le combinant à d’autres plantes comme le psyllium, le son d’avoine ou le ginseng.
Le konjac a la faculté de réduire l’absorption du cholestérol et du glucose de l’organisme. Il est donc recommandé aux personnes prenant des médicaments destinés à réduire le cholestérol ou le taux de glucose dans le sang d’être vigilantes et de consulter leur médecin.
En effet, les effets des médicaments, associés aux effets du konjac, pourraient provoquer une baisse des taux de glucose et de cholestérol sanguins trop importante et potentiellement nocive pour la santé.
En règle générale, il est recommandé de différer la prise du konjac de deux heures avant toute prise d’un autre médicament.
D’après nos recherches, nous pensons que le konjac a tout le potentiel pour vous aider dans votre démarche de perte de poids. S’il est pris en suivant les recommandations préconisées dans cet article, cet ingrédient est non seulement sans danger, mais peut vous aider à réduire votre appétit et retrouver votre ligne.
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