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La Peyronie est une condition médicale où le pénis semble se plier. La flexion est plus visible dans le cas d’un pénis en érection.
Dans certains cas, elle peut provoquer des douleurs atroces au niveau de l’organe génital de l’homme. On estime en moyenne qu’environ 1% des hommes souffrent de cette affection, principalement ceux dont l’âge est compris entre 45 et 60 ans.
Cependant, la maladie peut également survenir chez les enfants et les personnes âgées.
Étant donné que les hommes préfèrent ne pas parler de leur maladie que dans les cas extrêmes, les cas déclarés restent limités et ne reflètent pas le vrai nombre des personnes qui en souffrent.
La Peyronie peut apparaître d’une façon progressive ou instantanée et sa gravité est différente selon chaque individu.
Son symptôme le plus apparent est la flexion du pénis accompagnée d’une douleur.
La flexion si elle se situe au niveau supérieur de l’organe entraînera une courbure du pénis vers le haut.
Dans le cas où elle est située dans la partie inférieure du pénis, alors l’organe sera courbé vers le bas.
Dans de rares cas, la flexion peut se produire dans les deux parties supérieure et inférieure entraînant ainsi une réduction considérable de la taille du pénis en longueur.
La Peyronie peut entraîner des troubles d’érections chez certains hommes.
La cause exacte de la maladie de Peyronie n’a pas encore été déterminée, mais plusieurs facteurs contribuent à son apparition. Ce sont :
Si vous pensez souffrir de la maladie de La Peyronie, vous devez d’abord consulter votre médecin traitant.
Un examen physique permettra à votre médecin de déterminer si vous êtes atteint de la maladie. Cet examen peut impliquer de prendre une première mesure de votre pénis.
En mesurant le pénis, votre médecin peut identifier l’emplacement et la quantité de tissu cicatriciel. Cela aide également à déterminer si votre pénis a été raccourci.
Votre médecin peut également suggérer une échographie ou une radiographie pour révéler la présence de tissu cicatriciel. Il peut également vous diriger vers un urologue.
Malheureusement, les traitements possibles de la Peyronie restent peu nombreux. En général, les médecins essayent de réduire la douleur et de préserver les fonctions sexuelles.
La plupart des traitements non-chirurgicaux n’ont pas été prouvés scientifiquement. Cependant, ces traitements peuvent donner des résultats chez certains hommes après une certaine durée, généralement au-delà de 6 mois.
Les options de traitements non-chirurgicaux comprennent :
Dans les cas où les symptômes ne disparaissent pas après un à deux ans de traitement non-chirurgical, le recours à la chirurgie constitue alors la solution ultime pour la traiter.
L’option de la chirurgie n’est possible que dans les cas graves de la maladie. Elle consiste à se débarrasser des tissus durs et déformés et à éliminer la flexion.
D’autre part, les chirurgiens, après, enlèvement des tissus durs, ajoutent des implants au pénis pour le rendre plus rigide.
Dans la période post-chirurgie, les patients doivent suivre un traitement pour accélérer la guérison de la plaie et pour prévenir les érections.
La chirurgie de la Peyronie peut entraîner des complications graves comme l’impuissance, l’infection, endommagement de l’urètre, …
Il est donc préférable de se limiter à une ou plusieurs solutions non-chirurgicales pour la traiter. Cela reste toujours un moyen plus sûr que la chirurgie.
La plupart des remèdes naturels contre la maladie de La Peyronie ne sont pas bien étudiés et ne reposent pas sur des preuves anecdotiques.
Quelques remèdes ont été étudiés et semblent prometteurs.
Une étude publiée en 2001 dans BJU International [1] a conclu que l’acétyl-l-carnitine “est nettement plus efficace et plus sûre que le tamoxifène dans le traitement de la maladie de Peyronie aiguë et chronique précoce”.
Aucune étude de suivi n’a été publiée.
Les résultats d’une étude de 2010 publiée dans l’International Journal of Impotence Research [2] ont révélé que les suppléments de coenzyme Q10 amélioraient la fonction érectile.
Ils ont également réduit la courbure du pénis chez les patients atteints de la maladie de Peyronie chronique précoce.
Selon un article publié dans Reviews in Urology [3], la vitamine E a fait l’objet de nombreuses études pour le traitement de la maladie de La Peyronie.
Des études récentes ne montrent aucune amélioration chez les patients traités par la vitamine E par rapport au placebo.