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Les hommes qui ne peuvent pas gérer leur propre comportement sexuel pourraient souffrir de l’addiction au sexe. Cette condition est appelée hypersexualité, dépendance sexuelle ou comportement sexuel compulsif.
Quand ils se livrent à des actes sexuels, ils se concentrent uniquement sur l’acte lui-même. Autrement dit, ils ne forment pas de liens affectifs avec leurs partenaires.
Ces hommes qui ont une addiction au sexe sont obsédés par les pensées de sexe.
Ils passent énormément de temps à penser au sexe, à avoir des rapports sexuels, à avoir des relations sexuelles ou à se remettre d’une relation sexuelle.
Ils refusent d’admettre et nient souvent qu’ils ont un problème.
Ils se défendent en prétextant que leurs actions sont parfaitement saines, et que c’est “juste qu’ils aiment le sexe, c’est tout”!
Un homme qui souffre d’une dépendance sexuelle s’engage souvent dans des activités qui peuvent être nuisibles. A l’extrême, ces activités peuvent “menacer” sa vie sociale et professionnelle.
Un accro au sexe ne peut pas s’empêcher de naviguer sur des sites de pornographie. Pire, il ne peut s’en empêcher même quand il est au travail, et ce en dépit des avertissements ou de la menace de perdre son emploi.
Il pourrait aussi avoir des problèmes dans sa relation avec son partenaire. Cette situation conflictuelle sera le résultat de son infidélité répétitive ou à cause de son addiction à regarder la pornographie.
Il pourrait également risquer sa santé en ayant des relations sexuelles non protégées avec des étrangers ou des prostituées.
Il pourrait aussi risquer sa sécurité en se livrant à des relations sexuelles inhabituelles (à caractère pervers) ou en cherchant constamment de nouvelles aventures sexuelles.
L’addiction au sexe n’est pas répertoriée pas dans le cadre des maladies mentales. Par conséquent, elle n’est pas considérée comme un trouble mental officiel.
Certains psychiatres ne croient pas qu’elle devrait être répertoriée comme un trouble. D’après eux, le fait de lui donner cette qualification médicale, donnera à ceux qui s’engagent dans ces activités anormales une excuse pour couvrir ce qu’ils font.
Ça sera aussi un alibi pour eux pour ne pas assumer la responsabilité de leur comportement.
Qualifier les déviants sexuels de personnes atteintes d’un trouble mental au lieu de les obliger à accepter le fait que leurs actions sont différentes de la norme, peut être nuisible.
On ne peut qualifier l’addiction au sexe de comportement déviant parce que ce dernier est généralement un comportement étrange, différent ou inapproprié.
C’est un comportement qui peut parfois revêtir un aspect criminel.
Autre chose, on ne peut pas accuser une personne d’avoir ce trouble juste parce qu’elle cherche à expérimenter des expériences sexuelles différentes.
Une autre raison pour ne pas répertorier la dépendance sexuelle dans la case des troubles mentaux se trouve dans le fait que les comportements sexuels socialement acceptés peuvent être différents selon les cultures.
Ceux qui sont en faveur de la catégorisation de l’addiction au sexe comme une maladie croient que cette dépendance sexuelle est similaire à la dépendance à l’alcool ou autres drogues.
De ce fait, ne pas la considérer comme tel, empêchera les hommes qui en souffrent de recevoir l’aide dont ils ont besoin.
Nous savons qu’avant que l’addiction au sexe ne soit considérée comme trouble mental, il faut au préalable réaliser des études nationales fiables.
Il s’agit de recherches qui fournissent des informations sur les critères de diagnostic. En d’autres termes, les taux de prévalence, les caractéristiques biologiques et neurobiologiques des personnes considérées comme accros du sexe.
Les scientifiques devraient également explorer davantage les causes. Par exemple, est-ce une forme de trouble obsessionnel compulsif (TOC)? Est-ce un déficit de contrôle impulsif ou un problème de régulation émotionnelle?
Si la recherche scientifique confirme ces questionnements, la communauté médicale serait contrainte d’accepter l’addiction au sexe comme une maladie similaire à l’alcoolisme et d’autres conditions addictives.
Il n’y a pas une liste définie de comportements que tous les accros du sexe font de façon similaire. Ça serait comme dire qu’un alcoolique est celui qui boit uniquement de la vodka ou celui qui boit à la maison.
Il existe cependant un certain nombre de comportements associés à l’addiction au sexe :
Comme pour les autres types de dépendance, l’homme sujet à l’addiction au sexe trouve souvent que les actes sexuels qu’il a, ne lui procurent pas assez de satisfaction émotionnelle ou physique.
Il cherche donc constamment “plus” – plus de temps sur les sites pornographiques, sexe plusieurs fois par jour, plus de partenaires.
Il se sent impuissant devant la tentation. Il ne peut pas arrêter, même si son obsession peut lui causer des problèmes financiers, relationnels, sanitaires et sociaux.
Il peut abandonner des tâches plus importantes et plus vitales pour se livrer à des relations sexuelles.
Nombreux sont les hommes qui souffrent de cette dépendance à avoir fait plusieurs tentatives pour arrêter ce comportement maladif. Mais ils reviennent toujours à leurs anciennes habitudes comme un fumeur avec sa cigarette.
Si vous croyez que vous, ou quelqu’un que vous connaissez, souffre d’une dépendance sexuelle, sachez que ça peut se soigner.
Comme pour toutes les dépendances, la première étape mais aussi la plus difficile, consiste à admettre que vous avez un problème.
Les spécialistes de la toxicomanie travaillent souvent avec les hommes qui cherchent de l’aide pour leur addiction au sexe.
Vous pouvez chercher un spécialiste de la toxicomanie en contactant les centres locaux de traitement de la toxicomanie. Vous pouvez également demander à votre médecin de soins primaires une recommandation.
Au début du traitement, votre thérapeute pourrait vous demander de vous abstenir à court terme de toute activité sexuelle.
Après cela et une fois que vous avez commencé à apprendre à gérer vos comportements, votre thérapeute vous assistera. Son objectif sera de vous réengager dans une vie sexuelle de manière responsable.
Parmi les méthodes utilisées pour traiter l’addiction on trouve :
Certains programmes de traitement sont inspirés des mêmes méthodes utilisées pour soigner l’alcoolisme ou les autres dépendances déjà connues.